Antre de Regard de Neige

Regard de Neige s'assit. Les fenêtres de sa vieille cabane n'étaient plus. Elle sentait le souffle glacial du vent sur ses poils soyeux. Elle ferma les yeux, un instand, se rappella ses souvenirs... * Arrête, c'est ridicule, Plume de Neige et Regard Gelé sont morts. *
Plume de Neige et Regard Gelé étaient ses parents. Le vent. La pluie. L'orage. Les cris déchirants des gueurriers dans la nuit. C'est tout ce dont elle se souvenait. Soudain, un bruit attira son attention.

* Un rebelle ? Quelqu'un d'autre ? *

Crocs Sanglants vagabondait de bon train dans le village abandonné qui était devenu depuis quelques temps sa nouvelle maison et il en était fier, il aimait cette ambiance: aucun bruit, aucun inconnu le silence et la solitude ses amis de toujours. Soudain un petit bruit vint attirer son attention, un petit rongeur courait de ci de là entre les débris laisser par les bipèdes. Il se mit en position de chasse et avec tout l'agilité dont il était capable sauta sur la pauvre petite souris qui dans un bruit s'éteignit. Tout content de sa prise il courut fièrement vers une vieille cabane aux fenêtres ouverte il sauta sur le rebord de la fenêtre en faisant attention qu'aucun bout de verre ne se plante dans ses coussinets. Quel ne fut pas sa surprise lorsqu'il découvrit une petite chatte au milieu de la pièce, il ne l'avait pas sentit avec le fumet de la souris qui lui titillait les narines, elle avait l'air triste et désorienté. En temps normal il aurait passer son chemin, mais il se souvint de la première fois où il avait été vraiment seul et il ne voulait pas que la petite chatte ressente la même chose. D'un geste souple il descendit et s'approcha de la femelle, fit une petite révérence et posa sur le sol sa proie.

"Bonjour, je me nomme Crocs Sanglants, tu n'as rien à craindre de moi et toi comment te nommes tu?"

Regard de Neige se routourna. Elle s'avança et salua son interlocuteur.

" Bonjour, Crocs Sanglants. Je m'appelle Regard de Neige. Toi aussi, tu es un rebelle, n'est-ce pas ? "

Regard de Neige ferma les yeux, puis les rouvrit. Ses yeux bleus luisaient dans l'obsuritée. Elle était cependant très intriguée par le chat qui lui fesait face. Sa queue aux poils blancs et ébouriffés fouetaient l'air. Elle tourna la tête sur le côté, comme si elle parlait à quelqu'un d'autre. * Ne commence pas a être désagréable, Regard de Neige, tu vas encore faire une bêtise. * Elle essaya de sourir, mais son sourire était plutôt une grimace.

" Désolée, je ne voulait pas... "

Il regarda la chatte avec compassion et interrogation pourquoi lui demandait elle pardon, il s'approcha d'elle et lui lécha l'oreille tendrement, après tout elle était comme lui, une rebelle, une rejetée on pourrait dire.

"Oui je suis un rebelle tout comme toi mais pourquoi t'excuses tu? Tu n'as aucune raison de le faire, tu m'as l'air un peu perdu ici, qu'est ce qui est arrivée a une aussi belle chatte que toi pour être dans un état pareil?"

Il imaginait déjà la tragédie qu'elle avait du vivre dans son passé et se demanda s'il était sage de lui rappeler de mauvais souvenirs cependant ce sont les difficultés qui crées des chats fort et endurant aux souffrances. Parler fait aussi passer un cap si l'on est capable de révéler à quelqu'un un chose douloureuse à son cœur alors on en sort grandit, plus libre et plus léger en même temps. Il s'assit devant la minette attendant de voir ce qu'elle allait lui dire, il enroula sa queue autour de ses pattes. Confortablement installée il pouvait ainsi écouter sans désagrément la jeune féline.

" Mes parents sont morts lors d'un affrontement. Moi, j'ai survécue grâce à ma mère. "

Sa réponse fut directe. Elle baissa la tête. Sa queue était sur le côté, comme toujours. Elle se rappela ce jour - là. Les cris déchirants des guerriers, la couleur rouge écarlate du sang... Ses souvenirs étaient atroces. Douloureux... 37 lunes avaient passer depuis ce jour là. Désormait, elle était seule. Mais elle savait se défendre. Elle se leva et fit quelques pas. Elle fesait confiance au rebelle qui était devant elle. Sûre d'elle, elle fixait le guerrier et commença.

" Ceux qui les ont tué me le payeront ! "

Elle avait craché ses derniers mots.

Elle attendit, puis sorti rapidement.

"Toute mes condoléances mais je pense que maintenant tu vois la vie et les clans d'un autre œil ce n'est peut être pas plus mal. Si tu me le permet je t'aiderais à tuer les assassins de tes parents, après tout entre rebelle il faut bien s' entre-aider."

Presque tout le monde avait la même histoire dans cette région délabrée et infertile, les clans, des familles, mais aussi tous des traîtres cherchant le pouvoir sur la forêt, de temps en temps l'envie le prenait de rejoindre un clan, la solitude était trop pesante mais en fin de compte comment pouvait il faire pour retrouver des personnes fourbes et sans foi ni loi, il ne le pouvait pas tout simplement, il s'approcha de la chatte et se blottit contre elle pour la réconforter...

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